Le Monde (critique du récital)

Rappel du premier message :

Sur le site du quotidien Le Monde, la critique du récital par Francis Marmande. Malheureusement je n'ai que le début, pour avoir l'article dans sa totalité il faut être abonné. Alors si quelqu'un est abonné,l ce serait chouette...

En tout cas voici la moitié, et c'est particulièrement élogieux, de la part d'un quotidien de référence.

Le Monde

Au Théâtre Edouard-VII, l’hymne à l’amour de Sylvie Vartan
La chanteuse présente à Paris « Le Récital », spectacle qui accompagne la sortie de son album « Merci pour le regard ».

Par Francis Marmande
Publié aujourd’hui à 12h04

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Sylvie Vartan présente au Théâtre Edouard-VII, à Paris, Le Récital, spectacle qui lui ressemble le moins et lui correspond le plus. Dispositif très sobre, ce lundi 11 octobre, dans cette salle à l’italienne de sept cents places. Le Récital accompagne – pour une tournée qui comprend notamment un concert à la Salle Pleyel, le 20 novembre –, son nouvel album en studio, Merci pour le regard (Columbia/Sony).

Merci pour le regard se compose des premières chansons inédites depuis 2011, de la star internationale née en Bulgarie – cela se sait, elle a quelques compatriotes dans la précieuse salle. Le Récital ? Construction raffinée de ses chansons, sans souci de la chronologie.

Deux heures vingt de confidences, de douceur et d’élégie pudique. Un triomphe. Vingt-six chansons dont les titres subtilement enchaînés feraient poème : Le bleu de la mer noire ; Je croyais ; Novembre à La Rochelle ; Par amour, par pitié ; Tout bas, tout bas ; Les vents contraires… On monte imperceptiblement vers les grands secrets : Le Dimanche ; Mon père ; Mon Enfance ; Je chante encore l’amour ; Merci pour le regard ; Je n’aime encore que toi… ; Les chemins de ma vie ; La Maritza… avant d’atteindre une interprétation bouleversante de Quand on n’a que l’amour (Brel) plus ce récitatif qui dit tout : Ma vie c’est moi qui l’ai choisie.

Bouquets de fleurs et déclarations
C’est si rare, une autobiographie aussi lavée de tout nombrilisme que portée par une sensualité sensationnelle. Tous les sentiments qu’elle traverse, elle les a vécus. Plusieurs standing ovations en cours de route, bouquets de fleurs et déclarations d’amour dans les rangs. Un grand moment d’émotion, de simplicité et d’intimité délicate.

Allure, robe bleu nuit, mouvements aussi gracieux que maîtrisés, commentaires dictés par l’élégance et l’émotion palpable du public… Les lumières (Jacques Rouveyrollis assisté de Jessica Duclos) ne font pas tout. Les micros non plus. La voix est là, retenue ou capable d’éclats soudains, laissant poindre ses voix anciennes, rock ou de soie… des voix aimées. Les chansons ignorent la chronologie et le style. Elles n’ignorent pas la vie.

La plupart ont été écrites par des auteurs qu’elle cite et remercie, toutes semblent venir d’elle – Mon enfance, par exemple (de Barbara). Sa voix, le timbre de sa voix n’ont que faire du narcissisme… Certes, elle vit ses chansons, les interprète, les habite, mais sa vie les dicte. Aimer (de Jean-Loup Dabadie, 1982) la résume en quatre-vingt-un verbes à l’infinitif : « Aimer, aimer, aimer/Marcher, courir, voler/Rêver, blondir, donner/Garder, serrer, trembler/Pleurer, chérir, aimer… » Rien d’un exercice de style qui tournerait autour de l’Oulipo, simple déclaration personnelle à deux voix.

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Je vous lis souvent, mais je ne participe pas aux conversations, fan de Sylvie mais fan de l’ombre, je n’ai pas vu ce spectacle, et ne le verrai pas. Je viens de pleurer à la lecture de l’article du monde. Merveilleuse Sylvie....

Je vous lis souvent, mais je ne participe pas aux conversations, fan de Sylvie mais fan de l’ombre, je n’ai pas vu ce spectacle, et ne le verrai pas. Je viens de pleurer à la lecture de l’article du monde. Merveilleuse Sylvie....

Bienvenue majofi...
C 'est vrai que c'est un privilège d'habiter près de Paris pour assister aux spectacles, et limiter les frais...

thierry 3 a écrit:Bienvenue majofi...
C 'est vrai que c'est un privilège d'habiter près de Paris pour assister aux spectacles, et limiter les frais...

Ah bon! Depuis quand ta province est devenue la banlieue de Paris ? Tu as déménagé ?
Majofi a peut-être d’autres raisons. Tu as bien fait de lui souhaiter la bienvenue.

MONTARGIS c'est quand même un peu le début très large de la région Parisienne!!!
Quand les Parisiens prenaient la N7 et qu'is rentraient de vacances  du sud, bien avant l'autoroute, arrivés a Montargis ils avaient l'impression d'être presque chez eux..

Merci Thierry pour votre mot de bienvenue, je m’estime heureuse d’avoir vu Sylvie une vingtaine de fois, la première fois en 75 au palais des congrès, la dernière fois en 2018 dans une salle de province . EN 1975 je la vois dans mon souvenir si féminine si fragile et si forte traversée cette grande scène. Je fus d’abord fan de Johnny qui me manque infiniment, mais les spectacles de Sylvie m’ont toujours bouleversé.

Du jamais vu !!!
A ma connaissance "Le Monde" n a jamais eu de critique si elogieuse et le mot est faible ; Quel magnifique cadeau pour Sylvie j en suis tout emu tellement c est merite ! Quelqu un qui a su cerne enfin , qui est Sylvie , ca fait trop chaud au coeur §
fabi

C'est sûr que cet article mériterait de circuler et d'être largement diffusé. Enfin, on parle de l'essentiel: son talent et la qualité de ce qu'elle nous propose depuis si longtemps...

Bel article d'un journaliste ayant un esprit a juger avec clarté . Pleurons de joie d'aimer une grandissime artiste et la femme exceptionnelle qu'elle est, réjouissons nous d'avoir eu la chance de l'admirer  durant   60 ans   (   et ce n'est pas fini )

Oui, genial..detaille, complet quelqu'un qui a vraiment assiste...

Francis Marmande, de plus, ne semble pas se croire oblige de mentionner son ex-mari...Il est genial!

Je voudrais la version papier si elle parait...C'est a encadrer, ca fait chaud au coeur...bien mieux que les classements, non??

D'autre par sur FB quelqu'un (site mpnrc, peu de resultat quand ai google...) a mis une version anglaise, mais incomplete (s'arrete ou version non abonnee finit..). Pas mal du tout la traduc...sauf que dans le 1er paragraphe 'lui' est traduit par 'him', et plus tard un 'his' est utilise....  Au premier coup d'oeil ultra-rapide j'ai remarque, et presque compris que 'lui' c'etait...Edward VII..

Oui, qui a la version papier, si elle existe ? Ce serait super d'avoir un scan.

Le Monde avait publié une critique élogieuse il y a bien longtemps, en décembre 1968, suite au spectacle de l'Olympia, c'était intitulé "Elle est irrésistible" et signé Claude Sarraute. A l'époque cela avait beaucoup surpris de la part de ce journal!

Claude Sarraute adore ( adorait ?? ) Sylvie...
Elle avait fait un papier élogieux sur les yéyés après cette fameuse nuit de la nation en réponse a Bouvard...
Des fois je me demande comment je sais tout ça !!!!

Une remarque en passant : cela fait maintenant deux jours consécutifs que j’achète le journal Le Monde pour découper la critique et l’ajouter à ma collection mais… apparemment cette critique n’a malheureusement pas été publiée dans l’édition papier du journal !!! Quelqu’un peut-il nous expliquer pourquoi, dans ce cas précis, la critique a uniquement et exclusivement été publiée sur leur site internet ? C’est particulierment dommage et étonnant car le journal papier est beaucoup plus lu et distribué que l’édition électronique

Oui, c'est bien dommage. Sylvie n'y peut rien mais c'est une occasion manquée de booster les ventes du CD et les réservations de Pleyel.

Frustré également de ne pas avoir une version papier (j'ai aussi vérifié le journal et le supplément magazine aujourd'hui mais toujours rien !), j'ai créé mon propre document à imprimer que je partage avec vous :

Un grand merci m.a.d.j. (permission d'utiliser 'ta' version ailleurs??0, merci aux autres egalement.

Thierry: je me souviens un peu de Claude Sarraute en 68, et je comprends ton 'adore/adorait Sylvie', car a googler son nom, on tombe sur des trucs un peu contradictoires...Cependant Wikipedia semble considerer qu'elle est encore vivante, bien que diminuee physiquement...a 93/94 ans?