Autres temps...autres moeurs

Les temps changent...les moeurs aussi, notamment avec l'apparition de la cancel culture et d'une remise en cause d'une certaine liberté sexuelle.
Certaines chansons qui paraissaient hier encore anodines, ne seraient elles pas hors la loi aujourd'hui?
Ainsi, Serge Lama avec ses petites femmes de Pigalle ou chez moi qui s'adresse à une fille plutôt jeune( chez moi, il y a des canapés où je bercerai toutes tes poupées).
Idem avec Antoine qui en 67 chantait " je l"appelle Canelle et si je ne l'ai pas présenté à mes parents c'est qu'elle n'a que 15 ans"
Idem avec Aznavour qui à 40 ans chantait " viens donne tes 16 ans , pour que ton corps d'enfant se transforme".
Quant à Sylvie elle serait poursuivie pour atteinte aux bonnes moeurs pour avoir chanté " deshabillez nous Mr Hamilton" , duo qui au départ était prévu avec B.B.
Je ne parlerai pas de on a toutes besoin d'un homme ( laver, repasser, travailler..on saura vous garder) qui serait mis à l'index par les nouvelles féministes.
Côté cancel culture, son show télé " je chante pour Swanee" serait interdit de diffusion, comme le disque pour blackfacing.
Tape, tape ( pata pata) , une chanson sud africaine avec une coloration politique serait interdit d'antenne car appropriation de la culture black sud africaine.
Pourrait elle reprendre la tamla motown qui est une musique créée par les noirs de Detroit?
etc...etc...
La journaliste Caroline Fourest, disait à propos de la débaptisation des rues et statues , " s'il fallait faire disparaître de ces lieux les noms de tous ceux qui ont proféré des paroles homophobes, il n'en resterait plus beaucoup à garder leur appellation d'origine".
Exemple: tout ce qui porte le nom de Jacques Brel car celui-ci à plusieurs reprises avait tenu des propos homophobes notamment dans le SLC de fin 64. Dernièrement , il a été rapporté qu'en 72 il avait refusé de recevoir D.Bowie qui venait de reprendre Amsterdam et voulait le rencontrer, sous prétexte que c'était un homo..
Certes, la reprise de Bowie n'est pas terrible , contrairement aux reprises de Mathilde, Amsterdam  de Scott Walker, le chanteur des Walker brothers, celui-là même qui a créé "Angelica" ,la VO très différente de la musique de Nicoletta.

Mathilde Scott Walker
www.youtube.com/watch?v=AdPJc1Xrogk

Amsterdam
www.youtube.com/watch?v=uF_eVJ7WYaY

Angelica ( la musique)
www.youtube.com/watch?v=agzRXsgeuwI

Sylvicalement vôtre
JLUC

Je te rejoins complètement. Beaucoup de causes sont justifiées mais comme toujours on tombe dans l'excès..Annie Cordy taclée de raciste pour ses mimiques dans " chaud cacao", on frise le ridicule...

Sylvie pourrait-elle encore créer "L'amour c'est comme une cigarette" ? Que dire d'Annie Cordy avec "Cigarettes, whisky et petites pépées" : là on a le tabac, l'alcool et le sexisme ! et que penser de Fernandel  avec "Félicie aussi" ?
J'allais oublier "Lui" par Sylvie : il m'fout des coups, il m'prend mes sous, mais je suis prête à tout accepter de lui !

Johnny a chanté "Douce fille de 16 ans", mais bon, il en avait 20 à ce moment là, ça passe encore. Mais plus tard, en 68, il chante "Petite fille", là il en a 24 !

A propos de petites filles, que penserait-on aujourd'hui de "Petite fille du soleil" de Christophe, ou "La petite fille 73" de C. Jérome ?  N'oublions pas "Les sucettes" de France Gall, mais aussi son duo avec Maurice Biraud "La petite".

Il y a encore l'histoire d'un ado de 15 ans avec une femme dans "Première fille, première femme" de Christian Delagrange ou encore la relation d'une femme et d'un jeune homme avec "Il venait d'avoir 18 ans" de Dalida, alors qu'elle chante en avoir le double.

Pour les chansons taxées de racistes, on censurerait "Rosalie" de Carlos,  "Tout le monde aime danser" de Sheila. "La madam" d'Annie Cordy (décidemment, encore elle !)

En cherchant bien, il ne doit pas être difficile d'en trouver beaucoup d'autres. Qu'est-ce qu'on a eu de la chance d'avoir été jeunes il y a longtemps. Plus ça va, plus je déteste cette époque actuelle avec son politiquement correct souvent accompagné d'une belle hypocrisie de la part de certains bien pensants qui, à côté de ça, laissent des rappeurs "enc.ler" la France.

Je te rejoins à 100% , on ne dit rien sur les rappeurs dont les paroles sont très souvent sexistes , homophobes , prônant la violence ..
Tout comme toi,, j'en viens à détester cette société hypocrite et franchement, je me demande comment cela va finir.
Mais peut-être suis- je un vieux con. en tous cas , je suis content d'avoir vécu la période où un rien nous faisait encore rêver.
On pensait que la société allait vers le meilleur, en fait , je pense que dans pas mal de domaines, on recule.

Sylviaclement vôtre

JLUC

je partage ton avis JLuc tout ça deviens ridicule et exessif! ex: dans une emission si l(on prononce un mot reference a l'alcool on vois tout de suite un bandeau qui s'affiche en bas d'ecran! c'est vrai les rappeurs on tous les droits faut m'expliquer!

Ce serait une erreur que de tenir compte de cette pression et de l'anticiper.
C'est une forme de manipulation et d'oppression. Inadmissible, inacceptable.
A nous de savoir à quel point nous sommes disposés à être l'audience de ces dogmes puritanistes, racialistes, intégristes...
On va se retrouver au tribunal pour fredonner "La bonne du curé" ah ah ah c'est tellement drôle !!!! On en est donc là... Bravo, les prêcheurs de la "tolérance" et de la "différence", les bénisseurs du "politiquement correct", très réussi...
Belle apothéose de la "liberté" d'expression ou/et enterrement de première classe ?...
Cela me fait penser à l'oeuvre de Umberto Eco, Le Nom de la Rose, il est question d'un livre perdu, caché et interdit de La Poétique d'Aristote, qui porte sur une question tabou : le rire ; le rire qui est censé être le propre de l'homme chez Aristote et considéré comme dégradant par les idéologues scolastiques car le rire ferait ressembler l'homme au singe...
De nos jours, ces idéologues épris de pureté, prêts à tout dramatiser, à tout condamner (car c'est le pouvoir qu'ils se donnent) reviennent dans leur robe de bure, s'évertuent à créer un climat qui éteint toute légèreté, tout est signifiant, tout est provocant, tout est grave - ça veut dire "lourd", le contraire de "léger", donc...      
Cela devient un devoir que d'écouter les Polnareff, Sardou, Sylvie <3, Gainsbourg... Claude François (devenu super provoc', c'est incroyable) et beaucoup d'autres ; si ça trouve, bientôt, ce sera dangereux... Johnny, sa performance complètement inaudible aujourd'hui "je n'étais qu'un fou (...) Monsieur le Président (...) Sauvez-moi" (je compacte 2 chansons)... Ah... les plaisirs démodés !!! Alors, "Dansons !" et chantons : "Je suis libre" !!!!

À Montréal, on a eu aussi ce genre de problème. Tout avait commencé avec le mot "nègre" utlisé par une prof à l'université. Elle a été demise de ses fonctions. Puis, on a arrangé le problème en disant : le mot avec "N". Complètement idiot...toute cette censure. Que penser de l'oeuvre de Danny Laferrière, auteur canado-haitien de Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer...quand on sait que Laferrière est un élu de l'Académie Française. Hélas, le problème s'est propagé avec les statues démontées, les noms de rues revisités...les notices d'avertissement que le film reflète une autre époque (Le cage aux folles, entre autre). Définitivement, on n'est pas sorti de l'auberge!

Cela fait peur... mais QUI sont ces censeurs ? D'où tiennent-ils le pouvoir et l'autorité de juger le passé, la mémoire, la réalité, l'art, la pensée ? Et QUI leur permet d'intervenir dans l'espace public ? C'est dingue !

JLUC a écrit:Les temps changent...les moeurs aussi, notamment avec l'apparition de la cancel culture et d'une remise en cause d'une certaine liberté sexuelle.
Certaines chansons qui paraissaient hier encore anodines, ne seraient elles pas hors la loi aujourd'hui?
Ainsi, Serge Lama avec ses petites femmes de Pigalle ou chez moi qui s'adresse à une fille plutôt jeune( chez moi, il y a des canapés où je bercerai toutes tes poupées).
Idem avec Antoine qui en 67 chantait " je l"appelle Canelle et si je ne l'ai pas présenté à mes parents c'est qu'elle n'a que 15 ans"
Idem avec Aznavour qui à 40 ans chantait " viens donne tes 16 ans , pour que ton corps d'enfant se transforme".
Quant à Sylvie elle serait poursuivie pour atteinte aux bonnes moeurs pour avoir chanté " deshabillez nous Mr Hamilton" , duo qui au départ était prévu avec B.B.
Je ne parlerai pas de on a toutes besoin d'un homme ( laver, repasser, travailler..on saura vous garder) qui serait mis à l'index par les nouvelles féministes.
Côté cancel culture, son show télé " je chante pour Swanee" serait interdit de diffusion, comme le disque pour blackfacing.
Tape, tape ( pata pata) , une chanson sud africaine avec une coloration politique serait interdit d'antenne car appropriation de la culture black sud africaine.
Pourrait elle reprendre la tamla motown qui est une musique créée par les noirs de Detroit?
etc...etc...
La journaliste Caroline Fourest, disait à propos de la débaptisation des rues et statues , " s'il fallait faire disparaître de ces lieux les noms de tous ceux qui ont proféré des paroles homophobes, il n'en resterait plus beaucoup à garder leur appellation d'origine".
Exemple: tout ce qui porte le nom de Jacques Brel car celui-ci à plusieurs reprises avait tenu des propos homophobes notamment dans le SLC de fin 64. Dernièrement , il a été rapporté qu'en 72 il avait refusé de recevoir D.Bowie qui venait de reprendre Amsterdam et voulait le rencontrer, sous prétexte que c'était un homo..
Certes, la reprise de Bowie n'est pas terrible , contrairement aux reprises de Mathilde, Amsterdam  de Scott Walker, le chanteur des Walker brothers, celui-là même qui a créé "Angelica" ,la VO très différente de la musique de Nicoletta.

Mathilde Scott Walker
www.youtube.com/watch?v=AdPJc1Xrogk

Amsterdam
www.youtube.com/watch?v=uF_eVJ7WYaY

Angelica ( la musique)
www.youtube.com/watch?v=agzRXsgeuwI

Sylvicalement vôtre
JLUC

Tu as oublié la plus belle de toutes Jean-Luc sur la masturbation féminine. Elle disait « Je pose mes mains à plat... ». Je la kiffe cette chanson dont tout le monde a trouvé le titre.
L’auteur est passé par Eddy pensant que sa sœur allait la décliner. Et ô surprise! Sylvie a été emballée !