Ballade pour un sourire, nouvelle vidéo

C'est en retrouvant çà et là des interviews datant des années 60 ou 70 qu'on se rend compte à quel point les choses ont changé.
Aujourd'hui, pas d'interview à proprement parler. Non, les « journalistes » ou animateurs se contentent de consulter la fiche rédigée le plus souvent par un obscur assistant qui, lui-même, a été recopier la page Wikipédia de l'artiste.

Du coup, c'est juste un défilé de questions où, au final, on demande simplement à l'invité de confirmer ce qui est écrit sur la fiche (« En 1983, vous avez dit que vous n'aimiez pas la choucroute. C'est ça ? »). L'artiste ne peut répondre que par oui ou par non. Et s'il a le malheur de répondre autre chose que ce qui est imprimé sur la fiche, l'interviewer insistera jusqu'à obtenir la réponse qu'il a envie d'entendre. Qui n'a souvent rien à voir avec ce que l'artiste a réellement envie de dire.

C'est flagrant de constater que de plus en plus, on voit l'animateur/interviewer se gargariser en s'écoutant poser les questions, la réponse n'ayant à ses yeux que peu d'importance...